En 2020, alors que se construit l’usine, l’entreprise établit son cahier des charges GMAO, en anticipant la gestion multisite, le mode d’exploitation en Saas, les workflows souhaités… Et CARL Source Factory l’emporte !
Une usine et des équipements neufs qui démarrent avec la GMAO, la recette peut sembler idéale… Pour autant « il faut apprendre et maîtriser les machines, prendre ses marques », modère Jean-Marc Riou.
A l’image de la concheuse, qui broie la pâte mais dont les lames s’usent sur les parois, amenant le technicien à descendre en cuve biner le chocolat… « On fait beaucoup d’amélioratif… et du correctif sur les éléments standards. CARL Source permet d’anticiper les casses d’usure, le préventif est peaufiné, pour être le plus opérationnel possible ».
Ce qui implique aussi d’anticiper, en fonction des pics de production, la réserve automatique de pièces, dont le stock et l’approvisionnement sont gérés par CARL Berger-Levrault.
« Au-delà de 3 ou 4 machines, la GMAO est indispensable. Aucun argument ne peut justifier de faire sans. » commente Jean-Marc Riou.
« L’impact d’une mauvaise maintenance, c’est le retard. Pas d’urgence : le chocolat a une DLC (date limite de consommation) d’un an ! Mais on peut faire face à des pénuries de pièces de 4 à 6 mois » souligne Jean-Marc Riou. Par conséquent, « CARL Source Factory, c’est du temps gagné. Grâce à la maîtrise de nos procédures, nous bénéficions d’une maintenance prédictive sur l’ensemble du parc.».
Les services Production et Maintenance ont élaboré leurs propres formulaires écrans, il n’y a plus d’historique à l’oral. « J’ai même créé un bouton ‘réglage’ », sourit Jean-Marc, qui recommande de bien suivre les cursus de formation et de « partager sur un dossier vierge le fruit d’une réflexion collective qui impliquera tous ceux qui seront mêlés à la maintenance.
Par exemple, il faut se poser les questions de l’arborescence 1 à 2 mois avant de commencer ». Ainsi la personne Responsable Qualité a pu exprimer ses besoins concernant les sondes et la métrologie, la récurrence des mesures et des contrôles. Tout cela avec l’objectif de garantir tout autant la sécurité alimentaire… que l’excellence du goût !
A propos de gourmandise, Jean-Marc confie n’utiliser que 30% du potentiel de son outil : « j’ai encore beaucoup de sujets et de fonctionnalités, notamment d’analyse des données, à découvrir ».