Parcourez l’odyssée de Berger-Levrault depuis sa création

1463-1764

Création de la maison d’édition
Berger‑Levrault : imprimeur et libraire

L’odyssée de Berger‑Levrault débute en 1463 date de la publication du Miroir de la rédemption par Bernard Rihel, ancêtre de Frédéric-Guillaume Schmuck, et prototypographe à Bâle, en 1474. À l’époque de Gutenberg, il imprime 500 exemplaires de la première bible latine en Suisse.

En 1676, Frédéric-Guillaume Schmuck ouvre sa première librairie à Strasbourg.

En 1681, il poursuit le développement de son activité avec l’achat d’imprimeries.

1765-1820

Forte croissance de la maison d’édition.
Édition trilingue du Code Napoléon.

À partir de 1765, François-Robert-Adrien Christmann et son beau-frère François-George Levrault dirigent l’entreprise. Ce dernier est particulièrement connu pour ses principes humanistes.

Quelques années plus tard, la Révolution française apporte non seulement des réformes, des lois et une nouvelle règlementation dans toute la France, mais aussi contribue à la croissance de l’entreprise : la majorité de sa production provient de la commande publique.

En 1811, la maison d’édition, dirigée par François-Laurent-Xavier Levrault (fils de François-George), imprime la version trilingue du code Napoléon.

1821-1849

Duo mère-fille gagnant à la tête de l’entreprise

En 1821, Caroline, veuve de François-Laurent-Xavier Levrault, reprend la direction de l’entreprise avec l’aide de son gendre, Frédéric Berger, qui ambitionne de développer le domaine éducatif. Son second gendre, Charles Pitois se voit confier l’ouverture d’une nouvelle librairie.

La maison d’édition poursuit sa croissance, augmentant sa production et atteignant une cinquantaine d’employés. Mais la mort inopinée de ses deux gendres, laisse Caroline Levrault et sa fille Éléonore (veuve de Frédéric) en charge de l’activité dans les années qui suivent.

Eléonore contribue significativement au développement de l’entreprise. Elle engage, Jules Norberg, qui prend rapidement des responsabilités comptables dans l’entreprise et devient un collaborateur précieux.

1850-1913

Modernisation de l’entreprise par des avancées sociales et technologiques

En 1850, Oscar, fils d’Éléonore Berger‑Levrault reprend l’entreprise familiale.

Oscar Berger‑Levrault et Jules Norberg se concentrent sur les activités d’imprimerie et modernisent l’approvisionnement la production. Ils remplacent les vieilles presses en bois par de nouvelles presse Stanhope. L’entreprise Berger‑Levrault est la première à utiliser une machine de fonte.

En 1877, elle emploie plus de 400 ouvriers et s’implique dans des mesures sociales telles que la formation des employés, la prévoyance maladie et les retraites.

Dans la lignée de l’esprit pionnier de leurs prédécesseurs, Charles Norberg (fils de Jules) et Robert Steinheil (gendre d’Oscar) intègrent la photogravure ou l’héliogravure photographique dans les processus de production.

1914-1918

Imprimeur officiel des gouvernements français et belge, puis de l’armée américaine

Pendant la Première Guerre mondiale, l’entreprise suit le gouvernement à Bordeaux. Elle y ouvre un bureau afin de préserver ses relations avec les ministères. C’est ainsi qu’elle devient l’imprimeur officiel des gouvernements français, belge, puis de l’armée américaine.

300 ans après sa création,
Berger‑Levrault, toujours à la pointe de la technologie, emploie 850 collaborateurs.

1981-2012

Berger‑Levrault prend le virage du numérique : de l’imprimerie à l’édition de logiciels

En 1981, Berger‑Levrault continue à s’adapter à son environnement, aux nouvelles technologies qu’elle intègre à ses processus de production.

L’entreprise entre dans l’ère du numérique. Elle vend l’imprimerie, conserve la maison d’édition et adresse les premiers logiciels de gestion aux collectivités locales et au secteur médico-social.

En 2003, l’offre logicielle s’élargit au secteur de la santé.